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Intimidation Parents

Signalement

PARENTS D’UN ÉLÈVE VICTIME 
Votre enfant vous dit qu’il vit une situation d’intimidation ou de violence ou vous avez des doutes… 

PARENTS D’UN ÉLÈVE TÉMOIN 
Votre enfant vous dit qu’il a été témoin d’une situation d’intimidation ou de violence… 

PARENTS D’UN ÉLÈVE AUTEUR D’INTIMIDATION OU DE VIOLENCE 
Vous pensez que votre enfant fait vivre de l’intimidation ou de la violence à d’autres ou il vous en parle… 
Votre enfant est impliqué dans une situation d’intimidation ou de violence. Quoi faire ? 
Prendre connaissance de l’aide-mémoire pour les parents qui vous concerne. Aider votre enfant à signaler la situation :

* Remplir une fiche de signalement

Remplir vous-même une fiche de signalement et la remettre au secrétariat à la réceptionniste qui la mettra dans la boite prévue à cet effet. Elle sera traitée par la personne porteuse du dossier.

Contacter la personne porteuse du dossier et lui expliquer la situation. 
Si vous avez fait un signalement à la personne porteuse du dossier, vous pouvez vous attendre à ce qu’elle communique avec vous pour :

* Vous informer que le signalement a bien été reçu et qu’un suivi sera fait.

* Vous informer du résultat des démarches pour l’évaluation du signalement (ex. : les personnes concernées qui ont été rejointes, s’il s’agit ou non d’une situation d’intimidation).

* Vérifier si votre compréhension de la situation correspond à ce qu’elle a évalué.

* Vous informer des actions qui ont été entreprises ou qui sont prévues concernant le ou les auteurs de l’agression et les témoins ainsi que le soutien prévu pour la personne victime.

* Discuter des actions à venir et de votre rôle pour la suite des choses s’il y a lieu.

* Convenir du moment de la prochaine communication s’il y a lieu. La direction sera mise au courant de tout signalement d’intimidation ou de violence. Si un signalement a été fait à la personne porteuse du dossier concernant votre enfant qui pourrait être victime, témoin ou auteur, vous pouvez vous attendre à ce que cette personne communique avec vous pour :

* Vous informer de ce qui s’est passé en s’appuyant sur des faits (quoi, quand, comment et avec qui).

* Vous informer des interventions faites.

* Demander votre implication dans la recherche de solutions concernant votre enfant.

* Discuter des actions à venir concernant votre enfant et vérifier si vous avez besoin de soutien ou d’aide en lien avec les méthodes éducatives.

* Vous expliquer le soutien que votre enfant peut recevoir.

* Établir des modalités de communication éventuelles.

* Vérifier si d’autres services externes sont impliqués auprès de votre enfant et si une collaboration est possible entre l’école, ces services et vous.

* Convenir du moment de la prochaine communication s’il y a lieu. De plus, si votre enfant est l’auteur de l’acte d’intimidation, vous pouvez vous attendre à ce que la personne porteuse du dossier communique avec vous pour :

* Vous expliquer les sanctions qui seront applicables dans la situation de votre enfant.

* S’assurer que vous comprenez la gravité de l’acte de violence ou d’intimidation que votre enfant a posé.

* Vérifier si vous avez encadré votre enfant d’une manière efficace depuis l’événement.

* Vérifier si vous avez l’aide nécessaire pour que la situation se règle et ne se reproduise plus (vous référer à des partenaires externes s’il y a lieu).

* Vous convoquer à une rencontre à l’école au besoin. Si vous n’êtes pas satisfaits de la manière dont la situation a été traitée, vous devez vous adresser à la direction de l’école. Si, par la suite, votre insatisfaction demeure, vous pourrez vous adresser à la personne responsable du traitement des plaintes à la Commission scolaire des Samares, Mme Marie-Élène Laperrière  en composant le numéro suivant: 450-758-3500 poste 23546
 

Aide-mémoire pour les parents d’un élève victime

En tout temps, un parent peut contacter la personne porteuse du dossier pour de plus d’information.


Parents d’élève victime 


Comment reconnaître les signes lorsque votre enfant se fait intimider? 

Une victime d’intimidation ne présentera pas nécessairement de blessures physiques. Pour pouvoir agir, vous devez rester attentif et à l’écoute de votre enfant afin de reconnaître les signes d’intimidation.

* Votre enfant présente-t-il des symptômes d’anxiété et de dépression (il semble triste, malheureux, fuyant, facilement irritable, désespéré, etc.)?

* Est-ce qu’il a soudainement perdu de l’intérêt pour des activités qu’il aimait?

* Son estime personnelle est-elle faible (il ne se trouve pas bon à l’école, il se compare aux autres et les trouve meilleurs que lui)?

* Est-ce qu’il a peur d’aller à certains endroits comme l’école, le centre commercial ou le terrain de jeux?

* A-t-il cessé brusquement d’aller sur Internet?

* Ses résultats scolaires ont-ils chuté sans explication?

* Est-ce qu’il vous dit souvent qu’il se sent malade, qu’il n’a pas envie d’aller à l’école?

* A-t-il des pensées suicidaires, des envies de fuir ou de décrocher? 

Ces signes peuvent également se retrouver chez des élèves victimes d’autres formes de violence, par exemple l’homophobie ou la discrimination raciale. 

Comme parent, vous devez agir. 

Si vous apprenez que votre enfant est victime d’intimidation :

* Restez calme, votre enfant a besoin de réconfort. Prenez le temps de l’écouter.

* Demandez-lui de vous décrire la situation en détail (vous pouvez prendre des notes).

* Ne le blâmez pas.

* Rassurez-le en lui indiquant que vous l’accompagnerez dans cette situation. Comment devez-vous intervenir auprès de votre enfant?

* Parlez à un membre de l’équipe-école : à son enseignant, au personnel de l’école, à la direction, à son entraîneur ou à tout intervenant ou personne qui peut être au fait de la situation et qui peut aider votre enfant à la régler. Agissez tout de suite.

* Encouragez-le à dénoncer son ou ses agresseurs. Indiquez-lui qu’il n’y a rien de mal à le faire, qu’il faut du courage pour y arriver et que le signalement demeurera confidentiel.

* Montrez que vous êtes avec lui et que vous allez l’aider à trouver une solution.

* Dites-lui d’éviter tout geste de représailles ou de vengeance qui pourrait se retourner contre lui.

* Encouragez-le, si c’est possible, à rester avec des amis sur lesquels il peut compter. En groupe, il risque moins de se faire intimider et sera plus en mesure de se défendre.

* Conseillez-lui d’éviter les endroits propices à l’intimidation lorsque c’est possible.

* Demeurez attentif au comportement de votre enfant et, après quelques jours, communiquez à nouveau avec les intervenants que vous avez contactés pour vous aider.

* Si la situation nuit au fonctionnement quotidien de votre enfant, demandez une rencontre avec la direction de l’école afin de lui faire part de la situation.

* N’attendez pas que la situation dégénère, que ça devienne pire.

En tout temps, vous pouvez communiquer avec la personne porteuse du dossier par l’école pour signaler un événement, que votre enfant soit impliqué ou non.

Prenez des mesures pour protéger votre enfant de la cyberintimidation. 

Avec l’augmentation de l’usage du téléphone cellulaire et la facilité d’accès à Internet, bien souvent, l’intimidation a lieu dans l’espace virtuel. Vous devez quand même agir pour aider à enrayer la situation.

* Encouragez votre enfant à rester en contact avec ses amis en dehors de l’espace virtuel.

* Surveillez du mieux que vous le pouvez ses actions sur Internet.

* Mettez l’ordinateur dans un endroit passant (dans le salon plutôt que dans sa chambre).

* Vérifiez s’il a peur d’aller sur Internet ou s’il cesse brusquement d’y aller.

* Conseillez-lui d’éviter les endroits propices à l’intimidation tels que les sites de clavardage (« chat »), les jeux en ligne, etc.

* Souvenez-vous que les enfants de moins de 13 ans n’ont pas le droit d’aller sur Facebook. 

Si vous constatez que votre enfant est victime de cyberintimidation, dites-lui :

D’ARRÊTER immédiatement ses réponses aux messages d’intimidation. La personne qui l’intimide n’attend que ça.

D’ÉVITER d’envoyer un message d’insultes ou de menaces, car il pourrait se retourner contre lui et lui apporter plus d’ennuis.

DE BLOQUER les adresses des personnes qui l’intimident. Qu’il s’agisse des réseaux sociaux, de son adresse courriel ou de son téléphone, il est possible de bloquer des personnes, des adresses ou des numéros.

DE PARLER de la situation avec un adulte en qui il a confiance à l’école (ex. : direction, enseignant, psychologue, entraîneur, concierge, surveillant).

DE RETRACER les adresses d’où proviennent les messages d’intimidation.

DE SAUVEGARDER tous les messages d’intimidation qu’il reçoit, que ce soit par courriel, texto, messagerie instantanée. 


Si vous jugez que la sécurité de votre enfant est menacée ou qu’il est victime d’un acte criminel (harcèlement, agression sexuelle, menaces, extorsion, etc.), n’hésitez pas et contactez la police. C’est un recours qui vous appartient, peu importe les interventions de l’école pour contrer l’intimidation.

Aide-mémoire pour les parents d’un élève témoin

Parents d’élève témoin 

Votre enfant est-il témoin d’intimidation? 

S’il se confie pour vous le signaler, il est important de lui dire qu’il a un grand rôle à jouer et qu’il peut agir pour aider les victimes. 

Vous avez aussi un rôle à jouer 

Écoutez attentivement votre enfant et conseillez-le sur les comportements à adopter :

* Expliquez-lui que les intimidateurs ont besoin d’un auditoire. Sans auditoire, ils ont moins de pouvoir.

* Dites-lui qu’il a un rôle important à jouer et que ses réactions peuvent encourager ou décourager l’agresseur.

* Indiquez-lui qu’il peut intervenir directement s’il sent que sa sécurité n’est pas menacée ou qu’il doit aller chercher un adulte qui pourra intervenir dans le cas contraire.

* Rappelez-lui l’importance de dénoncer l’intimidation. Faites-lui comprendre qu’en la signalant, il vient en aide à quelqu’un d’autre et qu’il n’est pas un « stool ».

* Proposez-lui d’avertir un adulte de l’école en qui il a confiance (ex. : enseignant, direction, psychologue, entraîneur, surveillant, éducateur, psychoéducateur, concierge, etc.).

* Rappelez-lui qu’il peut toujours s’adresser à la personne responsable pour signaler l’intimidation. 

S’il est témoin de cyberintimidation 

Conseillez-le sur les comportements à adopter quand il est témoin de cyberintimidation :

* Dites-lui d’ignorer l’agresseur et d’éviter tout contact avec lui.

* Conseillez-lui de réagir, s’il est à l’aise, en protestant face aux propos intimidants.

* Dites-lui de toujours refuser de transférer ou d’envoyer une image, une vidéo ou un message blessant pour quelqu’un.

* Rappelez-lui l’importance de dénoncer les actes d’intimidation dont il est témoin, même s’ils lui paraissent anodins ou qu’ils ne le touchent pas directement. En tout temps, un parent peut contacter la personne porteuse du dossier par l’école nom et coordonnées pour signaler un événement, que son enfant soit impliqué ou non.

Aide-mémoire pour les parents d’un élève auteur de l’agression



Parents d’élève auteur de l’agression 

Reconnaître les signes qu’un enfant pose lors de gestes d’intimidation 

Un comportement d’intimidation peut se manifester chez des jeunes provenant de tous les milieux, de tous les âges. Garçons et filles peuvent se livrer à des actes d’intimidation. Il est important de reconnaître les signes si vous voulez agir. Un enfant peut également passer du rôle de victime à celui d’agresseur. 

Reconnaître les signes d’un intimidateur

* Ils ont un grand besoin de dominer.

* Ils manquent d’habiletés interpersonnelles.

* Ils croient que l’agressivité est une bonne façon de régler un conflit.

* Ils vont percevoir de l’hostilité là où il n’y en a pas.

* Ils éprouvent peu de remords et ont de la difficulté à faire preuve de compassion.

* Ils donnent souvent une fausse image d’assurance et de confiance en soi.

Soyez à l’écoute des personnes qui vous signaleront que votre enfant fait de l’intimidation, qu’il s’agisse du personnel de l’école, d’un entraîneur, d’un parent ou d’un autre jeune.

* Discutez des moyens à prendre pour vous aider et aider votre enfant avec des intervenants qui sont au courant de la situation.

* Expliquez-lui à quoi il s’expose s’il continue à poser des gestes d’intimidation (suspension, expulsion de l’école, plaintes policières, recours à la justice).

* Contactez la personne porteuse du dossier pour signaler l’intimidation et recevoir le soutien adéquat pour votre enfant.

* N’hésitez pas à demander de l’aide de spécialistes pour vous aider dans cette situation (CSSS, psychologue, etc.). 


Vous devez agir pour aider votre enfant à cesser l’intimidation 


Si vous apprenez que votre enfant fait de l’intimidation, vous devez lui démontrer qu’il peut compter sur votre soutien tout en lui faisant comprendre la gravité de ses actes :

* Restez calme et écoutez ce qu’il a à vous dire.

* Faites-lui comprendre que vous prenez la situation très au sérieux.

* Expliquez-lui la gravité et les conséquences de ses actes ou de ses paroles.

* Imposez-lui une conséquence que vous jugez adaptée à la situation.

* Collaborez avec le personnel de l’école afin de régler rapidement la situation.

* Offrez-lui l’aide dont il a besoin.

* Voyez avec lui comment il peut exprimer ses sentiments sans faire de tort aux autres.

* Discutez avec lui de tout exemple d’intimidation qu’il voit à la télévision, dans un film, un jeu vidéo, etc.

* Rappelez-lui qu’il est important de respecter les personnes malgré leurs différences (ex. : orientation sexuelle, race, force physique).

* Passez plus de temps avec lui et supervisez ses activités.

* Cherchez à savoir qui sont ses amis et comment ils passent leurs temps libres.

* Prenez rendez-vous avec la direction de l’école au besoin. Agissez pour stopper la cyberintimidation 

Si vous apprenez que votre enfant fait de la cyberintimidation :

* Faites-lui comprendre que l’espace virtuel est un espace public et que ce qu’on y trouve est accessible à tous.

* Supervisez ses activités en ligne et encouragez-le à faire des interactions positives.

* Mettez l’ordinateur dans un endroit passant (dans le salon plutôt que dans sa chambre).

* Imposez-lui une conséquence que vous jugez adaptée à la situation.

* Souvenez-vous que les enfants de moins de 13 ans n’ont pas le droit d’aller sur Facebook.

* Apprenez-lui à respecter les autres dans l’espace virtuel.

* Rappelez-lui l’importance de garder les mêmes valeurs que dans le monde réel, de ne jamais écrire quelque chose qu’il ne dirait pas à une autre personne face à face.

* Expliquez-lui que colporter des rumeurs, divulguer des renseignements personnels et diffuser des photos ou des vidéos sans avoir obtenu l’autorisation de l’autre personne est interdit et peut être tout aussi blessant que de la violence physique.

* Dites-lui qu’il est important de respecter la vie privée des autres, qu’il ne faut pas accéder à leurs fichiers informatiques ou à leur baladeur, téléphone cellulaire, etc.

* Expliquez-lui à quoi il s’expose s’il continue à poser des gestes de cyberintimidation (suspension, expulsion de l’école, plaintes policières, recours à la justice).